Le Millepertuis est une plante bien connue des personnes qui souffrent de troubles de la dépression. Communément aussi appelée « chasse diable », le millepertuis officinal est en effet utilisé depuis plus de 2500 ans en phytothérapie pour soigner les troubles de la mélancolie, de l’anxiété ou de l’insomnie. On l’ingère alors soit en infusion ou sous forme de petites gélules pour ses effets anti-dépresseurs. Mais ce petit végétal a bien d’autres vertus! Utilisé sous forme de macérât huileux, le Millepertuis soulage aussi les plaies, les brûlures (du soleil) et les douleurs musculaires ou névralgiques. Et comme rien n’est plus simple que de réaliser soi-même son macérât, je vous propose une petite recette « de grand-mère » facile à réaliser et que vous pourrez utilisez pour tous vos petits « bobos ».
C’est lors d’une ballade à la découverte des plantes sauvages organisée par Aurélie Valat du blog Aroma’tips que j’ai découvert que notre biotope regorgeait littéralement de plantes à usage médicinal (et culinaire).
Et pour m’initier en douceur à cette pratique, Aurélie m’a recommandé de commencer avec cette recette toute simple de macérât huileux car le Millepertuis possède mille une vertus très utiles lorsque l’été bat son plein ou que l’on a des enfants quelque peu « casse-cous ».
Le Millepertuis tire son nom de ses feuilles, qui à contre-jour, présentent des « milliers » de petits trous.On retrouve des premières traces d’utilisation des fleurs de Millepertuis à usage thérapeutique chez les Romains qui les appliquaient déjà en baume pour soulager brûlures, coupures et bien d’autres maux. Les vertus et propriétés les plus connues de ce macérât huileux 100% naturel sont:
C’est donc un produit « miracle » que tout le monde devrait avoir dans sa pharmacie!
💡 A découvrir aussi, la recette du macérat huileux de pâquerettes, pour un buste ferme toute l’année!
💡 ATTENTION: En raison de sa teneur en hypéricine, ce macérât huileux est photosensibilisant (peut induire une réaction anormale de la peau à la lumière solaire). Il est donc préférable de ne pas l’appliquer sur la peau si vous allez vous exposer au soleil dans les 12 heures suivant son application.
Par ailleurs, il faut également tenir compte de ce qui suit:
Le Millepertuis est une plante sauvage que l’on retrouve abondement le long des chemins et routes de nos campagnes.
On utilise uniquement les sommités fleuries pour confectionner le macérât huileux. La variété utilisée dans ce cas-ci est le millepertuis hypericum perforatum que l’on l’appelle aussi « Herbe de la St Jean » car c’est la meilleure période pour la cueillir (le jour du solstice d’été – aux alentours du 20 juin).
On la reconnaît surtout grâce aux petits points translucides de ses feuilles qui par transparence ressemblent à des petits trous comme ceux laissés par une perforatrice.
PRATIQUE : Pour reconnaître à coup sûr la plante et éviter de la confondre avec une autre, il suffit par ailleurs de frotter les fleurs fraîches de la plante, et vos doigts doivent alors se teinter de rouge violacé. Les fleurs sont groupées en corymbe comportant 5 pétales jaunes asymétriques (lisses sur un côté, dentelées de l’autre) et ponctuées sur les bords de points noirs.
Voici donc ma recette de macérât huileux de Millepertuis!
(N’oubliez pas de noter ∗∗∗ la recette en bas de page si vous l’avez testée)
Il est préférable de stocker le macérât dans un endroit frais, à l’abri de la lumière et de la chaleur et d’y ajouter un conservateur naturel (type Cosgard) pour garder votre macérat jusqu’à un an. Sinon il est valable pendant 1 à 2 mois maximum.
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J’ai mis les goutes de vitamines en commençant,j’espere que ça vas fonctionner pareil,merci Suzie
Bonjour.
D'accord merci de cette recette.
J'aurais une question, pour ce qui est du Cosgard, qu'elle quantité doit on mettre par a la quantité d'huile ?
Merci d'avance
Bonjour Suzie, le dosage recommandé du conservateur est de 0.6% du poids total de votre préparation. Pour convertir le poids à incorporer en nombre de gouttes, il suffit de diviser les grammes de cosgard par 0.03.
Bonjour Suzie, pas de souci.
Les uv détruisent les propriétés de la plante, il faut couvrir le bocal ou le mettre dans un sac quand on l expose au soleil.
Oui, c'est tout à fait juste. Je vais l'ajouter dans l'article pour que ce soit plus clair. Merci pour votre retour!
Déjà réalisée, c'est mon tout premier macérât huileux. Il donne une magnifique teinte rouge. Petite précision pour le rancissement de l'huile : cela ne se produit pas lorsque les fleurs sont sèches (donc pas besoin de ragouter du cosgard). Si on utilise des fleurs fraiches, la teneur en eau risque en effet de faire rancir l'huile.
Le mieux pour éviter le rancissement de tout produit huileux étant l'ajout de vitamine E, le cosgard étant à réserver aux émulsions de type crème ;)
Bonjour, je l’ai fais avec des fleurs sèches mais la couleur n’a pas bouger après 3 mois, est ce que c’est normal ?
C'est normal, les fleurs doivent être fraîches, les principes actifs sont ce liquide rouge foncé quand on écrase une fleur fraîche entre nos doigts, quand c'est sec, il n'y a plus rien où trop peu.
En effet! Merci Sandro! Je n'avais pas vu que "@didesse" avait utilisé des plantes sèches! Ce sont bien des plantes fraiches qu'il faut utiliser si l'on veut extraire un maximum de principes actifs. Je vais d'ailleurs modifier mon article pour que cela soit plus clair.
Bonjour, non ce n’est pas normal…normalement l’huile aurait dû se colorer en rouge. Vous êtes sûre à 100% que c’étaient bien des fleurs de Millepertuis? Il y a beaucoup de plantes qui y ressemblent…
Oh merci beaucoup Manon pour ton retour et pour ces précisions très instructives par rapport au rancissement éventuel de l'huile! Sais-tu par hasard combien de temps se conserve un tel macérat?